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Pour trouver la réponse à nos questions en terme d’alimentation et de santé, nous allons tous spontanément sur le web, lire des sites Internet aux sources plus ou moins fiables (qui ne sont d’ailleurs absolument pas fiable la plupart du temps…) !
Pourtant l’Europe et la France disposent d’un formidable réseau d’experts, qui consacrent leurs vies à enquêter sur ces sujets de la manière la plus objective possible.
À une époque où l’on ne parvient plus à différencier « information solide » et fake news, il est bon de revenir à la base et d’interroger directement un spécialiste ! 🙂
La santé des occidentaux se dégrade…
Avec l’explosion actuelle des cancers et des maladies chroniques en général (diabète, insuffisance rénale, maladies cardiovasculaires, dépression…), le monde médical s’interroge :
- Quels sont les raisons de cette explosion du nombre de cas ?
- Pourquoi les sociétés occidentales sont-elles à ce point concernées, contrairement à d’autres régions du monde ?
- Quelles sont les causes sociales et environnementales d’un si triste constat ?
- Comment changer les choses, notamment grâce à l’alimentation ?
La réponse est bien évidemment subtile. La diversité des humains entraîne une très grande diversité de causes aux maladies. Mais cependant, la science s’intéresse depuis longtemps à ces enjeux et des éléments de réponses précis et concordants ont finis par apparaître au fil des études.
La pollution, le stress lié au mode de vie, et bien sûr l’alimentation (et la manière de produire les aliments) sont les principaux coupable de nos problèmes de santé actuels.
C’est tous ces sujets qu’aborde le Docteur Charles Vitello dans la vidéo ci-dessous :
Pourquoi certaines personnes attrapent-elles un cancer, alors que d’autres ont une hygiène de vie catastrophique et ne tombent pas malades ?
Quel est le carburant des cellules cancéreuses ?
À quoi le curcuma peut-il être utile ?
Peut-on se soigner par phytothérapie en parallèle d’une chimiothérapie ?
Quels sont les signes d’une alimentation mal adaptée ?
Comment éviter les carences en magnésium ?
Pourquoi faut-il éviter d’avoir de la graisse ?
Surtout je vous encourage à regarder au minimum le principal conseil de Charles Vitello, à partir de 12min et 55 secondes !
Interview vidéo du docteur en médecine Charles Vitello
Contenu textuel de la vidéo
Bonjour à tous,
aujourd’hui je suis avec Charles Vitello, le Docteur Charles Vitello, qui est l’un des experts, l’une des pointures à Saint-Étienne, en terme de nutrition et du coup, c’est l’occasion pour moi de vous poser quelques questions, d’en apprendre un petit peu plus sur votre parcours et votre vision de l’alimentation et de la nutrition, et… de faire connaissance tout simplement !
J’ai un parcours de médecin classique, dans lequel j’ai pris conscience très rapidement et très tôt dans ma carrière professionnelle, il y a 30 ans, que la nutrition n’était pas simplement qu’un aspect nutrition/obésité, mais qu’il y avait l’aspect nutrition/santé et que cet aspect nutrition/santé on l’avait complètement oublié pendant tout notre parcours universitaire et que c’était bien dommage et qu’il fallait rétablir ce manque, cette carence ou ce hiatus universitaire qui n’était pas présent.
Donc pendant 30 ans, je me suis inscrit à tous les diplômes universitaires qui parlaient de nutrition et puis ensuite j’ai créé mon propre diplôme de médecine anti-âge, qui parle de nutrition, de santé, de prévention et j’ai créé ce diplôme sur plusieurs universités en France, puisque j’étais le directeur d’enseignement à Paris, à Lyon, à Bordeaux. Donc je suis connu localement, mais je suis surtout connu plus nationalement que localement. Ça m’a permis de former plus de 2000 médecins aujourd’hui sur la nutrition dite « préventive », sur la médecine préventive, parce que c’est un des piliers fondamentaux de la santé, fondamental pour l’avenir, votre avenir, puisque vous êtes jeune, et l’avenir des enfants qui vont être demain soumis à cet environnement qui est malheureusement maléfique puisqu’on a une explosion, on peut même parler d’épidémie, des maladies dégénératives et des cancers.
Donc comment les prévenir ?
Il y a des solutions et les solutions elles passent, premièrement, c’est la grande et c’est bien que vous soyez dans ce domaine là, la première base c’est la nutrition, c’est la chose la plus fondamentale. Après il y a tous les pans, tous les autres piliers que vous pouvez y ajouter : l’activité sportive dont on parle beaucoup actuellement, la méditation, le yoga, les complémentations…
Des choses qui viennent plutôt gérer le stress ou ces aspects là en fait ?
Voila, qui viennent gérer le stress, parce qu’il y a des co-facteurs, c’est multi-factoriel.
Un cancer ou une maladie cardiaque ou une maladie dégénérative, c’est multi-factoriel et le stress est souvent un co-facteur qui malheureusement vient amplifier l’état clinique que l’on a de manière permanente.
En fait c’est un terrain, moi je dis toujours qu’on parle de terrain. Il y a des gens qui naissent avec un bon terrain, ils y mettent des saloperies dans ce terrain. Ils bouffent de la merde quoi entre guillemets. Et puis il y a des gens qui naissent avec un mauvais terrain. Si ces gens là malheureusement mangent, entre guillemets, « de la merde », ils vont faire un cancer.
Connaître le terrain, c’est pas la médecine d’aujourd’hui, c’est la médecine de demain, puisque demain on aura la possibilité de connaître votre terrain de manière génétique en deux heures. C’est la génétique, c’est le polymorphisme génétique. Ce qu’on appelle l’épigénétique. Donc à partir du moment où on ne sait pas quel type de terrain on a, autant être prévoyant tout de suite.
C’est vrai que la nutrition ça a différents aspects, il y a le côté plaisir, mais il y a aussi ce côté médical et du coup est-ce qu’on peut vraiment se soigner par l’alimentation ?
C’est une question qui est vaste, complexe, difficile, mais qui est étayée aujourd’hui par un nombre d’études de plus en plus importantes.
On a aujourd’hui des interventions, des études d’interventions nutritionnelles, qui ont montré des effets bénéfiques de manière fondamentale, importante, sur la santé. Donc effectivement aujourd’hui, l’alimentation doit être un pan de la prise en charge thérapeutique des gens qui ont des problèmes cardiovasculaires, ou cancer, indispensable. Un outil fondamental et indispensable.
Il y a aujourd’hui de plus en plus de certitudes sur certains facteurs, notamment le sucre, des graisses. On sait que le sucre aujourd’hui, le sucre d’absorption rapide, est le premier élément que les cellules cancéreuses vont absorber.
C’est un carburant à cellules cancéreuses.
C’est un carburant. La cellule cancéreuse est la première à se nourrir, c’est la plus maline, elle est maligne, on parle de cellules « malignes ». Les graisses on sait aujourd’hui, ça c’est pas très bien expliqué, les gens connaissent un peu les omégas-3, j’en ai parlé pendant 20 ans des oméga-3, mais on sait aujourd’hui qu’il y a des graisses qui sont pro-inflammatoires et anti-inflammatoires. Il y a des graisses qui vont stimuler l’inflammation. On sait aujourd’hui que les cancers se nourrissent de l’inflammation.
Donc toute l’alimentation inflammatoire va aider à développer ce type de cancer, ces types de cancers.
Et du coup créer un terrain favorable à la propagation des cellules cancéreuses.
Créer un terrain favorable à la propagation des cellules cancéreuses, puisqu’on parle, nous dans notre jargon médical d’angiogenèse, c’est-à-dire la multiplication des courants circulatoires. Plus il y a de courants circulatoires qui sont créés, en fait les cellules cancéreuses pour coloniser, elles ont besoin de créer des courants circulatoires. Et ces courants circulatoires, c’est ce qu’on appelle l’angiogénie en fait.
Ces courants circulatoires vont aider ces cellules à se propager ailleurs.
Et c’est là où intervient la nutrition, puisqu’on s’est rendu compte que beaucoup d’aliments et notamment un, dont je parle depuis plus de 10 ans et qui enfin commence à connaître ses lettres de noblesse, c’est le curcuma. Le curcuma est une épice fabuleuse qui vient collaber les petites micro-artérioles qui sont formées autour des cellules cancéreuses pour leur couper les ponts, pour plus qu’elles puissent se nourrir.
Alors après, et c’est là où vous avez raisons, il faut être très vigilant, très vigilant, parce qu’on se rend compte aujourd’hui que beaucoup de gens qui sont traités pour des maladies cardiovasculaires, pour des cancers surtout, font de l’auto-thérapie, je dirais, entre guillemets.
Oui, on a tendance à s’auto-dianostiquer et c’est parfois plus mauvais que l’inverse.
Faire de l’auto-thérapie ou aller voir d’autres médecins, ou d’autres allopathes, ou naturopathes et on est en train de se rendre compte que malheureusement, enfin les cancérologues aujourd’hui, qui n’ont pas voulu écouter, à tort, sont trompés par leurs patients, par leur patientèle, qui vont voir les médecines alternatives. Et malheureusement, souvent, un effet de chimiothérapie peut être annulé par un effet de phytothérapie.
D’où, dans les prochaines semaines, dans les prochains mois, il va y avoir une obligation de transmettre aux médecins thérapeutes de chimiothérapie, les traitements phytothérapiques que l’on prend pour voir s’il y a des contre-indications, des choses qui s’annulent.
Si ça marche en synergie ou alors si ça vient annihiler les effets. Mais dans toute maladie aujourd’hui, il va falloir demain que les médecins traitants de pathologies par l’allopathie aient une coexistence, ou une relation intime avec ceux qui les prennent de manière naturelle pour pouvoir avoir une vision globale et pour surtout mettre des éléments synergiques ensemble.
Et alors pour éviter les auto-diagnostics, quels sont les signes qu’on pourrait avoir pour nous mettre un peu la puce à l’oreille, qu’on peut éventuellement avoir des carences ou des choses comme ça et quels sont les signes qui devraient nous pousser à aller voir notre médecin, pour lui parler de ça et savoir quoi prendre et comment régler ça en mangeant peut-être plus de légumes verts, je ne sais pas, mais comment éviter les erreurs d’auto-diagnostic ?
Quels sont les signes physiques, cliniques ?
Je crois qu’il y en a un qui est fondamental, qui correspond à 80% des consultations chez le médecin, c’est la fatigue, ce qu’on appelle nous la stémie.
La fatigue, les troubles de l’endormissement, les réveils nocturnes, les problèmes de digestion, les ballonnements, les intolérances alimentaires chez beaucoup de gens aujourd’hui, avec la multiplication des hybridifications alimentaires. On sait qu’aujourd’hui, malheureusement, les blés ont été énormément modifiés, qu’aujourd’hui on nourrit des animaux avec des OGM de soja, de maïs transgéniques et que donc nous ne sommes que le reflet de ce que nos mangeons.
C’est la fatigue, très souvent c’est la fatigue qui est un des points d’appel. Quelqu’un qui est fatigué de manière chronique, qui commence à déprimer, qui commence à pas être bien dans sa tête, dans son corps, dans sa peau, il est probablement dans des carences nutritionnelles de manière sûre, dont une qui est fondamentale, qui est le magnésium. Aujourd’hui à peu près 90% des gens sont carencés en magnésium, 90%. La carence varie d’une petite carence à une grosse carence.
Les carences en micronutrition, ça ne se voit pas, c’est insidieux, c’est long. C’est pour ça que quand on traite, le traitement est long et insidieux aussi, mais la forme revient si on arrive à percevoir ce qui manque, ce qui ne va pas. Si on arrive à faire, comment dire, si on arrive à personnaliser le traitement, du sur-mesure et bien on est beaucoup plus actif. Donc c’est vrai, vous évoquez aussi un des points clés de la santé, c’est la nutrition, c’est aussi maintenant la micronutrition.
Et puis il y a le gros marché qui s’ouvre actuellement, qui est la phytothérapie, avec des princeps, des principes actifs qui sont hyper puissants.
Déjà le magnésium on le trouve beaucoup dans tous les végétaux. Il faut avoir une bonne absorption de ce magnésium. Les végétaux, les poissons… Alors aujourd’hui la mode est au végétarisme, c’est bien, c’est plus ou moins bien, c’est plus ou moins adapté aussi, il faut faire attention.
C’est pas toujours facile à faire. J’explique ma propre expérience là dessus, c’est pas toujours facile.
Dans notre mode de perception du goût occidental c’est impossible, c’est impossible. J’en suis une des principales victimes. Je vous explique : je vais chaque année en Inde, où je fais des cures ayurvédiques pendant un mois, en consommant une alimentation très végétarienne. Mais ils ont l’habitude de l’alimentation végétarienne, ils ont des… alors, puisque vous êtes dans le goût, vous parlez du goût et vous avez raison, mais moi je mange tous les jours de manière fabuleuse, quoi ! La viande ne me manque pas du tout.
J’arrive en occident, je me mets à essayer de consommer comme je consomme en Inde, je fais mes Dahl curry, je fais mes propres…
Mais ça n’a pas le goût de l’Inde !
Et au bout de trois mois, je reprends le fameux menu occidental…
C’est bénéfique parce que ça me fait poser des questions, les bonnes questions, mais adapter ça à notre mode occidentale c’est compliqué. Les protéines aussi on en a besoin, parce que ça correspond quand même à notre masse musculaire, c’est important.
Et de manger totalement végétarien, ça demande quand même des connaissances de nutrition importantes et d’être suivi. On ne peut pas dire du jour au lendemain, je me mets à faire du végétarisme, ou du vegan ou du vegisme.
Moi personnellement, c’est ça qui m’a posé un peu problème. C’est que mon alimentation devenait un peu « statistique » à force de faire attention, à calculer les choses, à ne pas faire n’importe quoi. Et le rapport était différent et moins spontané à la nourriture. C’est ça qui m’a posé problème et c’est pur ça que je suis un peu entre deux eaux, comme vous !
Mais je crois que la vérité est au milieu de toute façon. Je pense que le régime végétarien est quelque chose de fabuleux, notre système occidental n’est pas adapté, nos gènes ne le sont probablement pas, n’ont pas été éduquées à ce type d’alimentation.
Aujourd’hui ce qui tue c’est l’excès. C’est l’excès de sucre, l’excès de graisse, l’excès de protéines, de protéines animales, c’est sûr. Ça ça tue, ça n’apporte rien. Ce sont ce qu’on appelle des calories vides.
Complètement.
Le seul truc qui est important c’est de multiplier les couleurs dans une assiette. L’assiette doit avoir des couleurs, parce que chaque aliment apporte ses vitamines, ses caroténoïdes, ses oligo-éléments, ses minéraux.
Et notre corps n’est que le reflet de la terre. Ce reflet de la terre, nous allons le puiser que par la diversité des aliments qu’on peut consommer au quotidien.
Ok, merci beaucoup. Est-ce que, Charles Vitello, vous auriez un petit conseil comme ça, à donner à quelqu’un qui peut nous regarder et qui a envie de prendre soin de son alimentation ?
Un conseil très important à donner, c’est qu’aujourd’hui on sait qu’une personne sur trois, en surcharge pondérale, fait un cancer. Une sur trois.
Un tiers des obèses font un cancer.
Ça c’est un message fondamental. La population moyenne, c’est un sur dix.
On passe de un sur dix à un sur trois, quand on est en surcharge graisseuse, surcharge d’obésité. Et pas l’obésité morbide, la surcharge pondérale.
Et ça ça va rejoindre, et je suis content que vous fassiez ces informations, c’est bien, vous êtes dans une activité qui est nécessaire, parce que les conférences que j’ai pu faire ne suffisent pas. On éclaire un certain nombre de public, on éclaire un certain nombre de personnes mais on a pas de diffusion large de ce qu’on peut dire. À part les bouquins, mais les bouquins, il y en a plein.
Mais je crois qu’il faut que les gens comprennent de manière fondamentale, c’est qu’aujourd’hui, en surcharge pondérale, on va multiplier nos risques de faire des cancers de manière importante. Multipliés pratiquement par trois : cardiovasculaires également, diabètes également, mais le cancer remonte. Ça tue le cancer, ça tue encore beaucoup.
Et pourquoi ?
Et bien tout simplement parce qu’aujourd’hui on sait que notre environnement est pollué, notre alimentation de notre terre est polluée et que tous ces pollueurs se fixent sur notre tissu graisseux. Je m’explique : plus je suis gras, plus je suis un réservoir de fixateurs polluants.
À toxiques ?
Toutes les toxines sont lipophiles. Lipophiles = aiment les graisses, se fixent sur les graisses.
Quand je parle de toxines, je parles de toxiques, des dioxines, je parle des pesticides, des insecticides, des bactéricides, je parle du plomb, du mercure, du cadmium.
Tous ces éléments, qui cumulés, deviennent dangereux et mutagènes. Mutagène, cela veut dire que ça transforme la molécule d’ADN et donc cette molécule d’ADN transformée va être le nid du cancer.
Donc le conseil important, c’est d’éviter d’avoir de la masse grasse. Donc avoir une masse maigre la plus importante possible. D’ailleurs, il n’y a pas de cancers du muscle. Donc plus les gens seront secs, moins ils seront malades. Et si en plus ils mangent bien et si ils se complémentent bien, et bien ils seront en très bonne santé.
Super ! Voila, j’espère que ça vous inspire, que ces quelques mots, ces conseils que Charles Vitello a pu nous donner, vous donnent la volonté de continuer à bien manger, à prendre soin de vous, à être en bonne santé et à prendre du plaisir.
Allez, à bientôt, tchao !
Qui est Charles Vitello ?
Médecin nutritionniste originaire de Saint-Étienne, Charles Vitello a fondé en 2005 un diplôme inter-universitaire de « Médecine morphologique et anti-âge », reconnu en 2006 par le Conseil National de l’Ordre des médecins. Ce diplôme, construit autour de l’étude des éléments concourants à la prévention des processus altératifs internes du vieillissement, est aujourd’hui enseigné dans plusieurs universités françaises.
Mais en parallèle de son brillant parcours professionnel, Charles Vitello a connu des problèmes de santé qui l’ont amené à défendre le bienfaits du curcuma et des activités de bien-être complémentaires (comme la méditation, le yoga…), nécessaires à l’équilibre des patients. Fervent défenseur de l’alimentation-santé, il vient récemment de créer l’association HéRéCa, dont l’objectif est de récolter des fonds destinés à la recherche contre le cancer, en organisant des conférences-spectacles mêlant interventions scientifiques et chansons (le chant étant l’une de ses grandes passions).
Pour en savoir plus :
Vous pouvez consulter l’article que le journal le Progrès lui a consacré : la thérapie de Charles Vitello, médecin devenu chanteur.
Découvrir les bienfaits du curcuma dans le livre dédié, que Charles Vitello a préfacé :